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Tiomkin sera toujours Tiomkin. Du coup, quel que soit le sujet, il a toujours beaucoup de musique, beaucoup d’instruments, beaucoup d’emphase. En blind test, on pourrait tout aussi bien imaginer un western ou un film d’aventures. Reste que c’est magnifiquement écrit, et tout aussi magnifiquement arrangé et enregistré grâce aux bons soins d’Intrada.
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Si on avait pu être un temps dubitatif quant au choix du titre pour relancer sa collection Excalibur, Intrada frappe en fait un grand coup en exhumant dans un réenregistrement parfaitement exécuté une partition foisonnante, envoûtante même, entre valses romantiques, scherzos fleuris et suspense superbement maîtrisé. Indispensable.
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Tiomkin, quoi qu’il fasse, c’est toujours beaucoup de cuivres, beaucoup de musiciens, beaucoup de tout ! Ici, il glisse de la romance au suspense, de la caresse à la claque, avec un petit motif récurrent en forme de spirale, qu’on jurerait presque annoncer les vertiges à venir d’un autre compositeur pour le même cinéaste. Un délice d’écriture symphonique.
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Intrada propose le quatrième et dernier film issu de la collaboration Hitchcock-Tiomkin. William Stromberg dirige ce score puissant, où romantisme et noirceur sont étroitement liés. Ce réenregistrement de haute tenue met en valeur le talent de Tiomkin. Parmi les très intéressants bonus, on trouve une belle suite issue de la deuxième association du duo.
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J’ai honte, je ne connaissais pas. Alors ce n’est pas du Herrmann, mais c’est bien du Hitchcock dans l’idée. Ça valse, ça sautille, et puis tout se pervertit pour arriver à un suspense à couper au couteau. Le score était presque parfait.
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