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Je n’avais que de vagues souvenirs d’un score ne proposant rien de mémorable. Cette réédition permet donc de redécouvrir toute la finesse d’écriture et d’orchestration, toute la sensibilité à l’œuvre ici, même si je considère toujours que cette partition n’offre aucun thème fort, rien de vraiment mémorable une fois l’écoute achevée. Comme quoi…
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Dolores Claiborne est sans nul doute dans la carrière d’Elfman un sommet de sa veine dramatique : son écriture, véritable toile d’araignée dominée par des cordes vénéneuses, est ici d’une densité remarquable et imparable. L’expérience est belle, profonde, et le rendu sonore détaillé de cette nouvelle édition s’avère idéal pour la redécouvrir.
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Ce score, auquel toute l’ampleur est enfin redonnée par cette intégrale, démontre combien Elfman eut très vite à coeur de s’émanciper de son étiquette d’enchanteur à clochettes. Ici, un suspense à l’atmosphère épaisse et prenante, tenu de bout en bout, magnifique, sans presque aucun des effets de signature associés au musicien.
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Le film m’avait ennuyé et je n’avais gardé aucun souvenir de la musique. Bon, que dire… Je comate gentiment à l’écoute de ce score. On y croise heureusement des morceaux plus énervés et tendus qui réveillent, mais ce n’est clairement pas le style du compositeur que j’affectionne le plus.
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Attendu comme le Messie par l’amateur de King (et d’Elfman !) que je suis. La première mouture de Varèse Sarabande était une insulte. Justice est rendue à ce score puissant et lyrique, un must de son auteur. En boucle !
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