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Soyons juste, même s’il n’a pas l’acuité émotionnelle d’un Giacchino dont il suit portant les traces, et malgré l’arrangement (imposé ?) presque grotesque du The Hunt de Goldsmith, Paesano n’a pas eu la tâche facile. Il s’en acquitte plutôt bien pour un résultat plus finement pensé que la très grande majorité des partitions pour blockbusters actuels.
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Wes Ball reprend le compositeur des Maze Runner pour illustrer ce nouveau chapitre de la saga. Après Doyle et Giacchino, Paesano prend donc les commandes et, glissant sur une peau de banane, livre un score bien fade. Malgré quelques passages accrocheurs, le bougre nous emmène au royaume des paresseux, loin de la planète des singes.
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5% d’hommage à Goldsmith (au rendu faiblard mais l’intention y est), 20% de plages émotionnelles translucides, le reste en monnaie de singe. Si certains partis-pris-mitifs captent l’attention, ce royaume se limite trop souvent à des ambiances fonctionnelles bien ennuyeuses.
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L’ancien élève de Goldsmith semble avoir si peu retenu les principes de base du maitre (donner une identité sonore au film, redoubler d’efforts quand il n’est pas bon) qu’on peut se poser des questions sur le devenir de la musique de film. Du remplissage fade. Pas mauvais, mais sans saveur.
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Difficile de passer derrière ses illustres prédécesseurs. Paesano fait ce qu’il peut, tente de bien faire et y arrive de temps en temps, fait de l’œil à Goldsmith, et livre finalement un score solide mais un peu besogneux.
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