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L’aspect frustre convient toujours bien, par effet de contraste, à la sophistication visuelle et narrative de Miller. Le problème est qu’en plus de n’être qu’une redite du précédent, ce score gomme toute velléité d’exprimer une émotion ou d’offrir ses propres morceaux de bravoure et se contente de n’être qu’un bête remplissage de l’espace sonore.
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Voilà donc notre Tommy préféré de retour pour accompagner les sémillants barbares de la route. J’ai parfois eu quelques espoirs, vite évanouis hélas, car il y a des morceaux (ou des passages) qui fonctionnent plutôt bien. Cela dit, la comparaison avec les scores de Brian May et Maurice Jarre fait mal. Autre temps, autres mœurs, autres musiques…
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S’agit-il de musique ? Oui, ce bruit est organisé. Dois-je l’écouter ? Oui, sinon le Boss va me… Merde ! J’entends plus rien, mon voisin a sorti sa tronçonneuse. Hein, c’est dans la musique ? Étouffante et rageuse comme le film, ok, mais laborieuse. Si vous manquez de fer, réécoutez plutôt Fury Road.
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Je ne comprendrai jamais pourquoi le passionnant George Miller est allé s’enticher d’un minable comme Holkenborg. Alors oui, Furiosa est différent de Fury Road et l’ex-Junkie-XL a essayé d’émuler ça avec sa « musique »… Terme galvaudé ici car rien, ou si peu, ne ressemble à de la musique.
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Rien de nouveau sous le soleil cuisant du bush Australien. Pire, les morceaux de bravoures vraiment chouettes de Fury Road sont ici totalement absents. Oui, c’est une préquelle, on va donc juste esquisser… Le truc le moins intéressant d’un film qui lui m’a conquis. J’esquisse ma note du coup.
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