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On pouvait craindre du sous-Powell, il n’en est rien. Le mix classique piano, orchestre et instruments asiatiques (erhu, yangqin, qudi) est convaincant, ne se vautrant jamais dans le gros son qui tache. La thématique est quant à elle directe et l’action, percussive, jamais outrancière. Du reste l’ensemble ne perd jamais de vue les enjeux émotionnels.
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Cette co-prod hispano-chinoise bénéficie d’un score aux subtiles sonorités asiatiques conçu par un compositeur hispanique, rarement édité, qui fait preuve d’un réel talent. Axée sur les émotions, sa musique se fait aussi plus féerique et vigoureuse, pour de beaux moments d’action. Je conseille son Buñuel In The Labyrinth Of The Turtles.
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Encore des dragons pour enfants. Orchestrations légères, mignonitude, une finesse chaleureuse hélas assortie d’impératifs stylistiques en vigueur dans la fantasy (et ailleurs), inévitables quelles que soient les origines et ambitions du compositeur. Très recommandable, mais aussi très oubliable.
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Evidemment on retrouve, contexte asiatique oblige, la cohorte d’instruments exotiques (principalement le ehru). Malheureusement, les harmonies faciles et les progressions chromatiques qui ne vont nulle part (coucou Hans) parasitent trop les quelques efforts faits pour sonner un poil plus original.
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Un dragon, une enfant, une co-production d’animation hispano-chinoise. On n’échappe pas aux accents asiatiques, mais c’est plutôt pour la bonne cause et l’ensemble s’écoute avec plaisir.
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