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Sans doute mieux encore que Simonsen lors du précédent volet Marianelli s’approprie parfaitement l’esprit de la partition originale de Bernstein, en en déstructurant les éléments emblématiques (sonores ou mélodiques) au profit de son propre discours, tour à tour assez finement mystérieux ou joliment sensible, menaçant ou héroïque.
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Autant j’ai aimé les scores de Simonsen et de Shapiro, autant celui de Marianelli m’a laissé un peu sur ma faim. Il y a d’excellents moments, dans l’action comme dans le mystère, et de gentilles références musicales flattant les oreilles, mais je n’arrive pas à me laisser complètement séduire. Je le réécouterai après l’achat du CD. Ai-je un cœur de glace ?
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Classicisme élégant, références bien dosées à l’original : Marianelli réussit cet exercice difficile. Je suis pourtant resté sur ma faim. On sent la crainte d’inventer comme celle de copier ; la marge de manœuvre était étroite, les souvenirs mélodiques de Bernstein écrasants. Mais ça reste du très bon boulot.
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Marianelli a du talent, et le voir obligé d’accepter des projets aussi nazes que Bumblebee me faisait de la peine. Cette resucée de Ghostbusters remis au gout du jour (et donc, un peu rance) n’augurait rien de bon. Heureusement, parmi les reboots de la franchise, son score est celui qui s’en sort le mieux dans l’hommage à l’ami Elmer Bernstein.
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Glaçant. On change de compositeur, mais pas de recette. Marianelli remplace Simonsen mais garde la même formule, c’est à dire louvoyer autour des thèmes d’Elmer Bernstein à sa sauce. Moins réussi que l’opus de l’ami Rob, mais très bien quand même. De toute façon, dès qu’on entend les ondes Martenot, on y est !
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