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Vingt-deux petites minutes (pour un court-métrage de 30 minutes) mais il faut être sourd pour ne pas s’enthousiasmer devant cette écriture accomplie voulue comme un hommage aux B.O. Amblin mais sans en pasticher le style, comprendre thèmes, tons variés, orchestration aérée et lisible. Mission accomplie, et de très belle manière.
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Si Mancinelli compose depuis maintenant plusieurs décennies, il a surtout œuvré pour des séries et des films passés sous les radars ou encore des courts-métrages, comme ce Go for Grandma, justement. Ici, il propose une musique charmante, sensible et féerique. Certes, on l’oubliera vite, mais au moins, elle nous aura fait passer 22 belles minutes.
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Pour ce court-métrage sur les fugues oniriques d’un enfant (manque de câlins, dragon rouge et coccinelles), Mancinelli appuie les émotions avec tact et chaleur, sans – références évidentes – le petit plus d’un Giacchino ou d’un Horner en son temps. La suite finale a néanmoins du panache.
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C’est sans doute la surprise du mois. Une partition à l’ancienne (thématique, finement orchestrée, avec de l’émotion) qui laisse le temps à la musique de respirer et l’orchestre sait s’effacer pour mettre en avant les solistes. Bref, une musique qui narre à sa façon ce que les images racontent. C’est devenu rare.
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Enivrant ! C’est une musique de court-métrage ça ? C’est assez dingue, ça sonne comme une chouette B.O. d’aventure. Le compositeur italien se régale à suivre le périple d’un petit garçon et de son imagination. La bande-annonce montre qu’il y a des moyens. Idem pour cette belle musique.
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