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Si les plages les plus atmosphériques paraissent un peu fades, la contribution de feu Robbie Robertson s’élève lorsque bat un cœur blues/country/rock infusé de pulsations amérindiennes. Sans être exceptionnelle, l’approche pour harmonica, guitares électriques et acoustiques, flûte ethnique, bâton de pluie et quelques cordes séduira les amateurs.
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Pour cette ultime collaboration avec Scorese, le musicien œuvre à nouveau sur un score lui permettant d’utiliser son origine amérindienne. Cherchant l’ambiance au détriment de la thématique, il mêle rythmes indiens, folk, blues et rock. Certains passages m’ont d’ailleurs fait penser au génial groupe Redbone. L’expérience musicale est presque hypnotique.
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Le chant d’adieu de l’ex-guitariste de The Band aura été ce bel hommage à ses racines maternelles. Country americana parfois brut, percussions, guitares, flûte, Robertson évoque un certain réalisme territorial à travers son idiome plus moderne (plus quelques chants natifs et source music). Peu utile pour l’apéro, mais l’ambiance est prenante.
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A mi-chemin entre le blues (Robertson était déjà à l’œuvre dans The Color Of Money du même Scorsese) et la musique ethnique indienne, on a jamais vraiment l’impression d’écouter une musique de film qui suivrait l’image. Pas désagréable mais un peu inoffensif. Et même un peu ennuyeux sans les images.
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Une partition ethnique, ce qui n’empêche pas un certain plaisir d’écoute, mâtiné de folk et d’americana. L’ensemble apporte une ambiance particulière et assez réussie sur les images. Cette collaboration avec Scorsese est hélas l’ultime travail de Robertson, disparu cet été.
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