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Que ce voyage pour chœur et orchestre (et voix féminine soliste pour le personnage… heu… féminin) est bien trivial de la part de McCreary tant il s’apparente à un genre de mix entre sa musique pour la série Black Sails et moults partitions fantastico-horrifiques qu’il a offertes par le passé. Seul son sens inné de la narration permet au score de surnager.
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Déception ! Le postulat du film augurait d’une musique gothique ambitieuse, à la croisée d’influence diverses… Le résultat ressemble plus à une maquette ou à un score de Djawadi ou Jablonsky, avec ébauches d’idées sympas mais des développements et arrangements pauvres (voire moches).
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Toujours heureux de découvrir un nouveau titre de McCreary, surtout qu’il semble avoir damé le pion à Thomas Newman. Même si, honnêtement, la team Ours n’apporte pas vraiment de sang frais. Le thème très Black Sails à la sauce Sherlock Holmes est bien fun, mais l’ensemble, agréable, reste assez… bateau. Doit-on se faire du mauvais sang ?
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Je n’ai pas aimé la musique dans le film, dont elle échouait à transcender les aspects série B. L’écoute isolée met en valeur quelques qualités mélodiques, mais l’ensemble, comparé à la concurrence passée sur ce thème, flirte trop souvent avec le papier-peint monochrome : bref, un triste résumé de ce que la musique de film tend à devenir.
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Master : « Exercice, mon petit Bear. Tu vas devoir composer une B.O. avec des chœurs et du Dracula dedans, sans parodier Kilar, et mélanger ça avec de la musique de marins bien sombre, sans tomber dans la redite de ton Black Sails. Ok ? » Bear : « Voilà, voilà ! »
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