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Intrada dépoussière un classique de suspense herrmannien, assez peu démonstratif en-dehors de son Prelude mais parfaitement ciselé pour Hitchcock, et une partition de film noir superbement contrastée qui se distingue par la férocité de ses cors et la tendresse voilée de sa viole d’amour. L’interprétation est propre à défaut d’être habitée.
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Première chose qui saute aux oreilles : la captation et l’interprétation sont de première classe ! C’est un plaisir de focaliser son attention sur la « vie » apportée par des musiciens, les timbres des instruments… Et bien sûr, il y a la musique elle-même, puissante d’évocation et de narration.
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Un beau double programme qui vient combler un vide éditorial. Le premier, inédit, était particulièrement attendu. Quant au second, l’édition FSM proposait un enregistrement patrimonial souffrant d’un problème de son dû à l’état des bandes. William T. Stromberg et le Royal Scottish National Orchestra redonnent vie au sublime travail herrmannien.
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Aucun danger à se risquer sur le terrain du thriller : The Man Who Knew Too Much, très retenu entre deux déflagrations, est une (re)découverte (les plages arabisantes séductrices, le final alternatif). On Dangerous Ground écrase l’original et atteint, parfois, les sommets d’Hermann. Sur la musique de cet homme, on n’en saura jamais trop.
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Alors, entendons-nous (c’est le cas de le dire), c’est du Herrmann. Et c’est bon. Voire même très bon. Dramatique. Puissant. Et foireux. Oui. Sur certaines pistes de On Dangerous Ground, le mixage en prend un coup dans l’aile avec un problème de phase sur les micros des cordes (flagrant dans Nocturne et Pastorale). Quel dommage !
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Bon bin là… On est sur le haut du panier. C’est vraiment super de pouvoir écouter ça, bravo au boulot de production. Je ne connaissais pas du tout la seconde partition, mais on est proche du fandango de North by Northwest (La Mort aux Trousses) et c’est vraiment excellent. Une édition de maître, une édition d’un maître.
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