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Déjà coupable d’un Legend Of Sanctuary de triste mémoire, Ike récidive avec une musique insipide à tous points de vue, sans émotions ni grandeur ou énergie, servie par des arrangements insupportablement pâteux quand ils ne sont pas tout bonnement cheap. On jette et on se purifie d’urgence avec les immortels originaux de Seiji Yokoyama.
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Adorateurs de Yokoyama, préparez vos sacs à vomi. Ike est expérimenté et talentueux mais coller du sous-Jablonsky sur Saint Seiya… Volonté des producteurs, du réal ? C’est soit du mauvais goût ignorant, soit du sacrilège volontaire. Même en faisant abstraction, c’est impersonnel (et interminable).
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Le film a l’air de sentir très fort la caisse à chat pas propre. Quant à la musique, il faut hélas faire son deuil des inoubliables et superbes musiques de Seiji Yokoyama. L’heure est aux musiques plus génériques, avec des morceaux de type vrille-tympans. Un score dans l’air du temps et tellement en dessous des musiques de l’anime original. Passable.
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Cuivré, percussionné, formaté pour les apprentis chevaliers d’aujourd’hui, c’est là le Ike si on n’est pas né sous le bon signe : 1, j’ai vite eu envie de réduire au silence ces percus casse-noisettes, et 2, à part Seiya Gains The Armour (convenu mais sympa), je n’ai éprouvé qu’un long ennui enterré par un indécrottable sérieux. Je rends mon armure.
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C’est du Zimmer-l-Ike. Dois-je en dire plus ? Tout est particulièrement convenu, prévisible dans l’instrumentation, couru d’avance dans les ostinati, cousu de fil bien blanc dans les tentatives de « mélodies », les morceaux de « suspense » se finissent tous de la même façon (une grosse montée crescendo qui s’interrompt brutalement)…. Bref, Zimmer-like.
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« Taureau : Vous allez saigner des cornes et on vous mènera en bateau. » Je ne suis pas de la génération de ces Chevaliers, et la musique, monotone au possible, m’a laissé de marbre. Le seul Zodiac qui m’intéresse sur ce coup-là, c’est celui pour m’échapper loin en mer…
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