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Grosse pâtisserie pour chœur et orchestre massifs mâtinés d’éléments électro-agressifs, le tout alignant les figures imposées (emphase science-fictionnelle, suspense de crescendos et ostinatos) avec un certain sens du spectacle, certes, mais sans aucune idée ni personnalité. Tout cela rappelle les basiques assourdissants d’un Brian Tyler.
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Harald Kloser les ostinati, les crescendos, les rafales de percus, dans un style synthorchestral voire électro pas pire qu’un autre – il y a même des chœurs, des trémolos de cuivres et de violons à la fin. Mais Emmerich a quand même perdu quelque chose en route. Enfin, entre autres, quelqu’un : David Arnold.
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Roland Emmerich poursuit donc sa collaboration avec Harald Kloser, engagée au début des années 2000, et avec Thomas Wander (ou Wanker suivant l’époque), qui a rejoint le duo quelques années plus tard. Même si l’ensemble du score est finalement assez efficace, il est aussi bien trop transparent et oubliable. Au suivant…
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La musique à des airs de JNH assez confondants ! Le mix orchestre/synthé est réussi (très fin 1990/début 2000), les motifs et textures peignant efficacement mystère étrange et enjeux cosmiques. Le côté série B de luxe donne aussi un côté rigolo/divertissant malgré le sérieux de façade. Bonne surprise.
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Kloser est aussi co-scénariste et co-compositeur sur ce film. Peut-être devrait-il se concentrer sur un seul poste ?
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