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Cette suite tardive offrait à Roland Emmerich l’opportunité de renouer avec David Arnold. Occasion ratée donc, qui voit Kloser et Wander tenter en vain de marcher dans les pas de leur aîné. Reste que leur score est compétent, jouant efficacement sur le patriotisme bêta, l’émotion cliché et l’action pétaradante attendues par le film. Propre mais terne. |
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Au foisonnement symphonique popcorn et réjouissant de David Arnold (tout juste cité, et encore, sans conviction aucune), le duo préfère une banalité orchestrale sans entrain et terriblement sérieuse. Si pour autant rien n’y est jamais réellement mauvais, tout y est triste et, au fond, sans grand intérêt. |
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Bon alors, à quoi on va avoir droit, sans le père Arnold ? Bah à un score pas mal, dont les pistes d’actions sont entrainantes et prenantes. Non, vraiment, c’est une très bonne surprise. Rien d’incroyable, juste de l’efficacité et de l’entertainement. |
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Kloser et Wander n’ont pas un CV qui présageait une partition proche du monument patriotico-belliqueux d’Arnold. N’empêche, quelle déception : le nouveau thème semble être une relecture affadie de l’original et la reprise de celui-ci manque cruellement de vigueur. Le reste atteint parfois (au mieux) un niveau proche d’un JNH sous sédatif. |