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Il est fascinant de voir comment Coulais parvient à hanter les films d’une essence musicale distillée à la goutte près, allant à l’essentiel tout au long d’une atmosphère sans artifice superflu, entre souffle d’harmonies vaporeuses suggérant une présence féminine et aigus doux et feutrés qui paraissent éclairer l’énigme à la lueur vacillante d’une bougie.
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Coulais se la coule douce avec ce bref score. Un petit ensemble nous joue la petite musique angoissée qui regarde l’humanité par ses petits travers et ses grands crimes, sourcils froncés, cordes tendues, nervosité rythmique.
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21’28. Pas plus. Pas moins. Et c’est très bien comme ça, car ce n’est pas le genre de score où l’on se fend la pipe. Coulais illustre l’histoire sur un ton crépusculaire et mélancolique. On parcourt musicalement cette intrigue dramatique, telle une déambulation dans les rues à potron-minet. Eh, Lucas, va nous chercher des bières et des sandwiches.
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Album très court (21 minutes), on reste sur sa faim malgré la qualité indéniable de la musique. Portée essentiellement par les cordes, la harpe et des percussions légères (et des bois discrets), elle mêle de manière intrigante fascination (attraction, séduction ?) et noirceur et s’insinue de manière calme mais profonde.
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21 petites minutes. Pas plus. Coulais a parfois des accents herrmanniens, mais ça reste dans le feutré. Mystère et retenue au (petit) programme. Mais comme d’habitude avec ce compositeur, c’est impeccablement exécuté.
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