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Chouette écriture orchestrale colorée et ciselée qui, du merveilleux au menaçant, de l’aventure trépidante à la nostalgie, assume sans retenue tout un panel d’émotions « à l’hollywoodienne » diront certains, mais un Hollywood qui fait rêver et sait rehausser l’image à la manière des Broughton, Horner et Williams, rien que ça. Gros coup de cœur.
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Un beau score, cherchant constamment à transmettre une émotion – pour palier à l’inexpressivité du protagoniste ? – en tout cas quelque chose de très hollywoodien au sens où on l’aime par ici : des orchestrations riches, une volonté de raconter une histoire, d’accompagner les personnages et de leur trouver des mélodies.
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Après le cheval de Black Beauty, Roussel accompagne maintenant les aventures d’un lionceau tout mimi, les cavalcades remplaçant ici le pas. L’exercice est certes connu, mais il s’en tire très bien, entre action et sentiments. Et ça peut donner une idée de ce que l’on entendra dans le futur diptyque Les Trois Mousquetaires, car l’homme a du talent.
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On se croirait revenu dans les années 90 : film animalier pour toute la famille bénéficiant d’une partition symphonique emphatique. Si la thématique n’est pas accrocheuse d’emblée, la progression dramatique claire finit par l’imposer, rythmée par de l’action ludique et jouissive (Arène, à la Silvestri !).
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En s’éloignant de plus en plus du gros son Remote Control, Guillaume Roussel confirme les progrès observés. Pour ce film avec une gentille bestiole (ça semble devenir un style à part entière du cinoche français), il signe une partition agréable et enlevée, délicate et sensible.
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