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S’il ne reprend curieusement pas le thème conçu auparavant pour Poirot, Doyle se montre toujours classieux et élégant lorsqu’il s’agit de tisser un beau thème romantique, une musique de chambre ou de faire ressentir la grandeur du cadre. Son suspense s’avère par contre plus austère que précédemment et, pour tout dire, moins engageant.
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Doyle se paye une sorte de péplum de chambre grandiloquent, profitant de la moindre occasion pour lâcher l’orchestre ou des chœurs méphistophéliques. L’ambiance façon « musique de salon » attendue est aussi au programme, mais pour le reste on est dans un registre presque épique, gouleyant et roboratif.
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Kenneth Branagh et Patrick Doyle, c’est une sorte de magic duo, à l’instar de Jim Wynorski et Chuck Ciri…. Oups. Mauvais exemple. Disons Spielberg et Williams. Après l’Orient Express, Doyle livre à nouveau un score raffiné et élégant et surtout une musique qui s’écoute avec ET sans les images. Avec ce Poirot-là, Doyle n’a pas fait de la soupe.
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J’avais beaucoup aimé la musique du précédent film. Doyle livre encore une fois un travail très soigné. Le thème principal est lancinant, avec un exotisme mesuré de bon aloi, mais ne convainc vraiment que dans ses variations les plus « romantiques ». Le côté suspense, lui, manque de conviction…
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Dans la lignée du premier opus. Peu de place pour les grandes envolées, c’est surtout le suspens et le mystère qui sont soulignés ici. D’autant plus étrange que Kenneth Branagh transforme son Poirot en une espèce de super-héros. Mais ça reste élégant et racé.
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