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La chanson Blue Velvet, version film, me hante depuis que je l’ai découverte à la fin des 80’s. Je n’avais même retenu que cela de la B.O. Grâce à Varèse, on profite enfin de ce score sombre, vénéneux et sensuel, évoquant parfois le travail de Bernard Herrmann. Par contre, je trouve dommageable la scission en deux CD, alors qu’un CD aurait été parfait.
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Badalamenti adopte une esthétique étrange, très surannée déjà en 1986 (pupitre des cuivres, notamment). Naviguant entre romance damnée (superbe thème d’amour co-écrit avec Lynch), suspense de film noir, cuivres épouvantés vieillots, ambiances jazzy, peignant un univers zarbi. C’est bien ça qu’est bon !
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Un Badalamenti comme on n’en comptera plus chez Lynch, grandiloquent et pourtant teinté de velours noir. A mi-chemin entre Manfredini (pour le côté petite formation orchestrale) et Herrmann (pour le côté sombre), voilà une partition intrigante, pas forcément easy listening, mais efficace.
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Cette nouvelle mouture allongée sur velours bleu prouve, s’il en était encore besoin, que cette première rencontre entre David et Angelo était une évidence. On a la classe ou on ne l’a pas.
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