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Un joli score, qui ne paye pas de mine – des cordes, du piano, orchestrés d’une façon assez conventionnelle – mais qui a cependant fini par m’entraîner. Délicate mais aussi assez habitée, la musique de la compositrice est sauvée d’une banalité certaine par sa sincérité.
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Anne Nikitin (qui a suivi les cours de Marianelli et Yared, mais aussi assisté Fenton) illustre cette mini-série anglaise avec une certaine sobriété. Elle y souligne les doutes, la déprime, les joies et la tristesse de l’héroïne, qui voit s’écrouler son monde et ses certitudes. Sa musique nous fait ressentir le courage de cette femme en quête de vérité.
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Difficile de dire si Nikitin fera un tabac avec ce que j’ai pu entendre de ce score. Inconnue jusqu’ici pour moi, la compositrice, pour cette mini-série basée sur une histoire vraie, centre sa partition sur les cordes (à profusion), une harpe, un piano et quelques synthés. C’est assez dramatique. Sombre. Sobre. Mais aussi un peu ennuyeux. Désolé.
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Du scoring de télévision comme il en pleut chaque jour : des ambiances construites principalement sur le pupitre des cordes, des morceaux qui tendent à faire du sur-place, des motifs plus que des mélodies et, une fois la sélection d’une heure terminée, aucun souvenir notable. Pas désagréable mais dépourvu de charme ou de personnalité.
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La bonne impression à la vision de cette chouette mini-série anglaise est largement confirmée à l’écoute de la partition. C’est tout bonnement un excellent boulot d’Anne Nikitin. Beaucoup de jolis thèmes, une composition toute en pudeur et en retenue qui sied à merveille au sujet. Superbe.
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