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Eisler frappe fort avec cette musique qui, entre action, fantastique et comédie, rehausse son sujet avec une ampleur bienvenue : la maitrise symphonique qui ne s’interdit aucune emphase ravit les oreilles, le spectacle évoque tour à tour Williams ou Giacchino sans pour autant les plagier, et les touches d’émotion montrent une acuité digne de Silvestri.
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Score orchestral sympathique et passe partout, qui n’a de charme que par son écriture très classique. Le film étant une comédie, le score semble donc jouer le premier degré sans appuyer le côté comique. Anecdotique.
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Habitué aux scores de séries TV, Fil Eisler (aussi connu comme iZLER) œuvre aussi sur des longs-métrages, comme ici. Avec ce score, il fait voguer sa musique entre romance et action, avec un soupçon d’humour. Le genre de musique qui permet de passer un bon moment, sans s’encombrer la mémoire. Cela dit, ça a l’air tellement mieux que le film…
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Ma maman, dans mon jeune âge, m’entendait massacrer vocalement des musiques héroïques hautes en couleurs. Mais je ne suis plus tout jeune. Sinon, elle m’aurait peut-être entendu le faire sur ce Superintelligence orchestral et énergique qui part parfois dans tous les sens mais dont il se dégage une petite patte old school loin d’être désagréable.
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Eisler (iZLER car c’est bien du compositeur de la série Revenge dont il s’agit) prend le contre-pied des situations potaches de cette comédie et adopte un ton grave, jouant sur le stress de l’intrigue (une IA veut contrôler le monde). Dommage qu’aucune thématique ou patte personnelle ne vienne chapeauter le tout parce que là, on n’en retient rien.
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La comédie a l’air bien lourdingue, mais Eisler, que je ne connaissais pas, fait le job avec sérieux et au premier degré. On passe d’un rythme à l’autre, d’un thème à l’autre, avec beaucoup de cohérence et un vrai sens mélodique. Pas sûr que ça en valait la peine vu le sujet, mais il restera au moins une chouette B.O.
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