 |
Eshkeri retrouve le documentaire BBC et David Attenborough et leur offre des manières mélodiques et orchestrales en tout point comparables à celles employée par Steven Price. Soyons clairs : le compositeur ne déçoit pas mais, comme on aime bien parfois chipoter, peut-être le résultat présente-t-il un tantinet moins de vitalité.
 |
 |
Certes un peu moins lénifiante que la moyenne, la narration documentaire selon Eshkeri n’en demeure pas moins balisée. En dehors de 2-3 morceaux un peu plus originaux, ça ne raconte pas grand-chose à part « oh qu’elle est belle notre planète, prenez-en soin ! » Trop chiant pour moi, désolé.
 |
 |
La nature inspire souvent les compositeurs et ce superbe documentaire animalier ne fait pas exception. Très variée, la musique d’Eshkeri est en parfaite adéquation avec la diversité et la richesse des images. Elle réussit même à magnifier les beautés de notre planète. On attend plus qu’un double CD, car quand la nature vous prend, prenez-en !
 |
 |
Eshkeri a du talent. Ici, il le prouve de manière éclatante avec des choix d’orchestration adroits et un élan narratif (essentiel pour une musique de docu) à la fois tragique, beau et trépidant. Alternant morceaux symphoniques et moments plus intimistes, sa musique est vraiment touchante avec quelques passages splendides (Arctic Foxes !).
 |
 |
Les documentaires sont souvent un terrain de jeu formidable pour les compositeurs qui offrent souvent le meilleur d’eux-mêmes. Eshkeri ne fait pas exception pour son quatrième documentaire avec le vénérable David Attenborough : il signe une splendide partition pour orchestre, chœurs, un peu d’électronique… Vivement le CD annoncé !
 |
 |
Difficile de dire si ce sont les superbes images qui magnifient la musique ou bien le contraire. Si on ajoute en plus la narration de l’impeccable François Morel en VF, la symbiose est « perfect ». En l’état, une B.O. idéale pour une ballade en vélo (j’ai testé pour vous).
 |