|
D’abord une douceur de vivre bucolique et chaleureuse, pour guitares, piano et cordes, avant que ne s’installe un genre de mélancolie mêlée de tristesse, une joliesse de ton un tantinet monotone néanmoins. Le tout finit par s’assombrir et laisse place à une atmosphère de violence contenue, virant même au quasi horrifique. Intéressant.
|
|
Michael Giacchino, ou la sagesse du caméléon : pour ce drame westernien, il adapte non seulement l’instrumentation utilisée mais également sa sensibilité, autant dans une tendresse à l’émotion ténue que dans la tension d’une sécheresse qu’on ne lui connaît pas.
|
|
M. Giacchino nous mitonne un score aux allures de western champêtre et mélancolique, dans lequel il glisse parfois des éléments propres au thriller, beaucoup plus glaçants. Hélas, tout cela s’avère assez monotone et guère palpitant en écoute seule. Mais bon, loin de chez lui, le héros, incarné par Kevin Costner, doit se dire : I’ll Be Home For Christmas.
|
|
Quand Giacchino n’en fait pas des tonnes, quand il laisse parler sa veine mélodique, sans emphase outrancière, c’est un compositeur qui me touche. Ce drame de l’Ouest permet au compositeur de faire mouche avec une simple guitare acoustique, quelques notes de piano et des violonnades, certes pas très originales, mais de bon aloi.
|
|
Certes, c’est un drame bien sombre, mais le score est très (trop) atmosphérique. Et l’Americana qui avait pourtant sa place sur un tel sujet n’a que très peu d’espace. Dépressif et finalement un petit peu ennuyeux sur la durée. Le film ne va clairement pas verser dans la gaudriole ! Ça reste un peu décevant de la part du compositeur, c’est rare.
|