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Le ton familial qu’on peut attendre, pour piano, guitares et orchestre : c’est léger et divertissant, avec ce qu’il faut de tendresse dans les mélodies comme les orchestrations, mais beaucoup plus trivial ce qu’un Niki Reiser, par exemple, peut produire dans le même genre de circonstances. Vite oublié donc malheureusement.
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Il est des scores absolument prévisibles, qui se mettent sur des rails dès le début, en n’en dévient jamais. Lassie en fait partie de la première à la dernière note. C’est donc un score d’aventure, assez aérien, dans le goût du jour, avec des développements sans rupture, beaucoup de percussions, un travail mélodique sans thème.
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Régulièrement, depuis 1943, on sort Lassie de son chenil, afin de lui faire vivre de folles, naïves et ennuyeuses aventures. Elle a pu compter sur des compositeurs souvent émérites. Ce bon Enis se coule bien dans le moule : musique charmante, guillerette, légère, mélancolique et aventureuse.
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Rotthoff, compositeur allemand qui m’était inconnu jusque là, me rappelle parfois sa compatriote Annette Focks. C’est un beau compliment car j’aime beaucoup ce qu’elle fait. Ici, la musique est fraiche, proche de ce que fait un Isham pour les films d’aventure avec des animaux (Fly Away Home, 8 Below…). Joli score.
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C’est le grand écart pour Rotthoff qui passe du déglingué Guns Akimbo à cette comédie familiale. Et son grand écart est digne d’un JCVD en pleine forme. C’est exactement ce que l’on demande pour ce genre de film et c’est très bien fait. Pas lassé par Lassie.
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