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Il y a dans l’approche de Rolfe Kent pour un projet pourtant aussi calibré que ce téléfilm pour enfants (Disney+, mais oui…) une agréable folie douce et une inventivité constante qui s’appuie sur tout un tas de petites idées d’instrumentations gentiment décalées. Bref, Kent mérite clairement de travailler à l’occasion sur des projets plus ambitieux.
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Avec cette fraîcheur et cet éclectisme instrumental dont il est coutumier, Rolfe Kent traduit cette aventure à hauteur d’enfant en variant les facéties entre comédie, suspense et espionnage. Malgré tout, s’il attire indéniablement la sympathie, le résultat manque d’accroches pour passionner plus que de raison.
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Le cocktail action/aventure/humour réussit vraiment à Kent : après le Petit Spirou, dans le même registre, Timmy est tout aussi séduisant, enlevé, énergique. Certes, beaucoup des recettes utilisées ici proviennent du grand livre de la musique de film que tous les studios se repassent, mais c’est ici soigné, et habité par un supplément d’âme.
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Léger et frais comme un rosé provençal pris à midi dans son jardin, un jour de confinement. Rolfe nous concocte un score aux petits oignons, dans lequel il mêle la comédie, l’action et le suspense. Un album vraiment fun, certes pas indispensable, auquel j’adhère totalement.
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J’aime bien le travail de Kent pour Alexander Payne, et j’avais beaucoup aimé son Petit Spirou. On est un peu dans la même veine pour cette production Disney estampillée Sundance. Un peu répétitif mais agréable.
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