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Kent poursuit son petit parcours hexagonal avec un bonheur certain. Son Spirou est un petit joyau thématique : thème principal enjoué et malicieux, thème romantique particulièrement touchant, et pléthore de pièces aventureuses pleines de peps, et orchestrées avec fraicheur et dynamisme. Un vrai concentré de bonne humeur !
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Quelques interventions vocales bouche fermée qui ne manquent pas d’un charme un peu rétro, une idée qui aurait d’ailleurs pu être exploitée plus en profondeur plutôt que de s’en tenir à la musique familiale et gentillette habituelle, certes joliment exécutée (le relief instrumental est appréciable, le basson sautillant à souhait) mais sacrément convenue…
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Formatée mais vraiment pas désagréable, cette musique rouquine. La lourdeur du film se mue en légèreté musicale, et en larguant le lest, Kent nous redonne le sourire.
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On ne peut s’empêcher de penser à Desplat ou Rombi à l’écoute de cette partition légère et sautillante, notamment avec la présence de flûtes et de nombreux sons cristallins. Mais le tout espiègle est miné par un aspect guindé, presque automatique dans l’écriture. On aurait aussi espéré un thème principal plus affirmé pour le personnage du Petit Spirou.
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Une musique de comédie de plus à l’actif de Rolfe Kent. Les morceaux, très courts, sont néanmoins très frais, avec cette petite caractéristique d’espièglerie propre au compositeur. Cependant, l’album n’emporte pas l’adhésion car, au final, la musique est assez passe-partout et manque un peu de personnalité. Dommage.
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