 |
Avec une jolie instrumentation choisie (flûte à bec, guitare, accordéon…) et une élégance à l’italienne qui n’est pas sans évoquer de loin l’indispensable Nino Rota, Marianelli confectionne pour ce nouveau Pinocchio un doux cocon au thème principal omniprésent que rien, ou presque, ne vient perturber. Joli travail.
 |
 |
On imagine que la flûte énonçant le thème est censée évoquer le pantin du titre… Juste mais pas très fin, à l’image du score qui comme souvent chez Marianelli, ne touille que de l’eau tiède. Manque de relief dans les progressions, pas de thématique marquante, bref, c’est assez transparent, même si on sent un cœur battre sous le bois de la partition.
 |
 |
Un beau score qui emporte l’auditeur dans un voyage féerique et mélancolique. Nourrie à la musique traditionnelle italienne (la Toscane), cette jolie partition, de laquelle sourd parfois une certaine noirceur, est une fort belle réussite.
 |
 |
Pour cette version de Pinocchio, choisir Marianelli était une excellente idée : le compositeur se montre en effet très habile dans les couleurs mélancoliques et tendres qui vont avec le petit bonhomme de bois. On retrouve un Marianelli inspiré, léger, espiègle, et une thématique marquée par des orchestrations limpides.
 |