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De retour au poste de compositeur, Alejandro Amenábar offre à son film une partition mélodramatique élégamment orchestrée, plaisante à écouter mais en même temps franchement convenue, à l’image de ces clichés hispanisants évoquant Manuel de Falla. Dommage.
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Presque quinze ans après avoir composé sa dernière musique de film, le Chilien multi-tâches met en musique sa dernière œuvre. Le score de ce drame historique, narrant l’arrivée au pouvoir de Franco, se veut poignant et sobre, permettant de suivre l’Histoire à hauteur d’homme. Heureusement, sous le poids des bottes souffle un vent de liberté.
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Il y a souvent un petit quelque chose de nostalgique dans l’écriture d’Amenábar. Cette partition n’y échappe pas, avec en prime, un petit côté ibérique en équilibre entre désuétude et modernité (si, si, vous verrez). L’orchestre est souvent quasiment constitué uniquement de cordes. Mais c’est joli. Lassant parfois, mais joli.
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Amenábar retrouve l’Espagne après s’être perdu avec Regression (dans tous les sens du terme). Le sujet est brûlant, alors Alejandro revient aussi à la baguette, et il nous avait manqué. La partition est sombre, tragique et s’illumine rarement. Tout comme la période évoquée.
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Amenábar compose la musique de son propre film et il faut reconnaître qu’il est plutôt à l’aise dans l’exercice. Privilégiant une formation orchestrale réduite, la partition s’attarde beaucoup sur les moments de tension de l’intrigue ; les envolées du thème principal dans les deux dernières pistes sont très réussies et renvoient par moment à James Horner.
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