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Un territoire inexploré pour Bruno Coulais, celui du conte de fées, qu’il aborde initialement avec candeur pour exprimer le merveilleux avec délicatesse (cordes, glockenspiel, harpe, chœur liturgique…) avant de le pervertir à l’aide de boucles synthétiques et de dissonances bien choisies. Pas facile d’accès, mais la démarche est passionnante.
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Cordes et harpe, piano, sonorités synthétiques étranges ou menaçantes et chœur d’église : comme toujours habile et malicieux, Bruno Coulais signe une partition onirique qui distille dans l’air du film de subtils parfums de conte ancestral, comme resurgis d’un passé mystérieux, parfait contrepoint à la contemporanéité de la relecture.
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Très intéressant, ce score entêtant de Bruno Coulais, en phase avec l’étrangeté du projet. Le compositeur traduit la rencontre du thriller et du conte de fée en posant des couleurs féériques (clochettes, nappes de violons, chœurs) sur des pulsations sourdes ou des boucles rythmiques. Les deux genres en ressortent régénérés.
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Un générique alerte et entrainant masque un peu la forêt plutôt terne et ennuyeuse sans les images, malgré de bonnes idées (des sons cristallins pour évoquer la beauté, des chœurs quasi liturgiques et des synthés grondants pour le côté noir de la fable retravaillée par Anne Fontaine). Intéressant mais pas totalement abouti, comme le film.
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Magie, sensualité et mystère sont au menu de ce nouvel opus de Bruno Coulais. Comme dans tout conte, la noirceur n’est jamais bien loin du merveilleux. Étrangement, certains effets percussifs m’ont évoqué Predator. C’est grave, docteur ? Cela dit, ce n’est pas un CD que j’irai acheter, Coulais ayant fait des musiques plus agréables à écouter hors film.
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