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Une partition d’aventures polaires qui compense son manque de moyens par une habileté de tous les instants, sans jamais perdre l’essentiel de vue : une narration impeccable, une belle variété d’atmosphères, de l’ampleur quand il en faut et surtout beaucoup d’émotion. Bref : quand on compose avec le cœur, ça s’entend !
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Innocence, joie de vivre, peur… Sachant rehausser les différentes sonorités solistes (violoncelle, voix) et parvenant à jouer d’une manière très équilibrée sur bien des tableaux, Julien Jaouen construit une odyssée orchestrale aboutie, parsemée d’émotions. Il y a mis à l’évidence tout son cœur et cela s’entend.
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Même s’il emprunte le sentier bien balisé du film de nature façon BBC ou Coulais, Jaouen le fait avec sincérité et talent. Là ou d’autres auraient nappé les séquences à la truelle, il y a ici un souci de narration et d’illustration bienvenu dans un film dont les acteurs sont par nature inexpressifs.
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Malgré la limitation des moyens (des synthés, des percussions et quelques éléments acoustiques), la musique de Jaouen, très bien construite, un peu mélancolique, est réellement habitée par cette aventure d’un petit renne en Laponie. Le thème principal, très joli, revient souvent, avec force variations. Une excellente surprise.
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Habitué à composer pour des documentaires, Julien Jaouen propose une superbe musique, à la fois ample et intime. Défenseur de la nature, le compositeur offre un bel écrin à ce voyage animalier. J’aime beaucoup son travail sur les voix. Fermez les yeux et laissez-vous porter à dos de rennes dans les sublimes paysages lapons…
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