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Le thème principal, malin et versatile, à l’énergie communicative, reste en tête bien après l’écoute terminée. Il est complété d’autres jalons mélodiques tout aussi réussis mais très référentiels (le Vertigo de Herrmann, le Basic Instinct de Goldsmith). Difficile cependant de ne pas se laisser séduire par ce mystère mis en musique avec beaucoup d’habileté.
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Climat intrigant et suspense pour différentes configurations de cordes, piano, contrebasse soliste, cymbalum et petits détails percussifs délectables : c’est une partition drôlement bien ficelée, rythmée, entreprenante et accrocheuse que Laurent Perez Del Mar signe ici, et cela mérite bien un joli coup de cœur. Good is good, comme on dit.
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Très divertissante, la partition s’aligne sur le « son » de l’investigation à la mode, le cymbalum accompagné d’un piano, de violons et violoncelles et de percussions, rappelant presque le John Powell de Bourne, mais avec Luchini ! On se laisse facilement emporter, même si l’album pourra donner l’impression de bégayer un peu.
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Comme trop souvent dans les compositions françaises, les musiques pêchent par un manque cruel de thématique. Malgré une belle qualité d’écriture et une volonté de bien faire c’est encore une fois totalement impersonnel et passe partout. Quand on sait que Laurent Perez est capable du meilleur (La Tortue Rouge), c’est encore plus frustrant.
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