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Une ambition certaine, une ampleur bienvenue, un progrès indubitable et un territoire globalement mieux maitrisé par le compositeur que dans la plupart de ses partitions précédentes. Il reste pourtant une grosse marge d’amélioration : tout est en particulier à faire en matière de construction d’une thématique un minimum mémorable.
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D’abord une impression de quelque chose de plus finement pensé qu’à l’accoutumée et puis très vite, patatras ! Chassez le naturel et il revient au grand galop au travers de développements brouillons, pâteux et sans âme qui, de plus, ratent curieusement l’opportunité d’une thématique affirmée qui aurait pu s’avérer un minimum salvatrice.
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Redemption XL pour Junkie : on entend même des flûtes ! Comme Alita, Tom H. a un cœur qui bat, et il l’a laissé parler. En résulte un score sincère et émouvant, parfois même délicat, traçant un récit bien plus nuancé que ses habituels crescendo en pilotage automatique.
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Après un Mortal Engines plutôt engageant, Holkenborg récidive avec un score à la thématique moins marquée (un motif de quatre notes) mais qui propose néanmoins de beaux passages. L’écriture pour orchestre n’est pas toujours fine, surtout dans l’action, mais Junkie XL utilise des bois fort bien venus.
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Une fois n’est pas coutume, Holkenborg signe un score essentiellement orchestral avec des motifs identifiables et une subtilité qu’on ne lui connaissait guère. Pour les amateurs, rassurez-vous, Junkie XL est de retour en mode Mad Max sur le dernier morceau. Un petit plaisir coupable (mais assumé). Par contre, pour Avatar 2 et ses suites, oubliez-le !
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