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Roque Baños est décidément très en forme : après le solide thriller The Girl In The Spider’s Web, il retrouve ici la légèreté de Yucatán pour une autre musique de comédie pleine de mordant, entrainant l’auditeur dans la danse avec un tango endiablé avant de l’émouvoir avec des pièces romantiques à la manière de Michel Legrand.
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C’est un fin et délicieux met de comédie que le compositeur espagnol nous sert ici, un exercice de variations faisant la part belle à de nombreux jeux solistes (saxophone, flûte, clarinette…) et où l’ironie pointe à chaque intonation ou presque. Le Roque Baños qu’on aime serait-il cette fois vraiment de retour ?
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Charmant et désuet. Un rien soporifique aussi, pour qui n’aime pas rêvasser – voire somnoler – à l’écoute d’un score rêveur sans une note au-dessus de l’autre. Pour ma part, j’ai trouvé cette songerie qui nous emmène du côté d’un Carlos d’Alessio parfaitement délicieuse.
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Baños est très doué pour mettre en musique les comédies ibériques, qu’elles soient
« hénaurmes » ou douces-amères. Armé d’une petite formation orchestrale (piano, quelques cordes, un accordéon, une trompette bouchée), Roque passe en revue la panoplie du parfait score pour ce genre de film. Touchant et sympathique.
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Et c’est là qu’on se rend compte que Roque Baños, c’est bien. Vous voulez une musique de comédie ? Pas de souci. Je vais vous faire du léger, du classique, mais dans le bon sens du terme. Et ça fonctionne impec. Car Baños sait tout faire. Il me fait penser à Adenot, dans le style…
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