|
Passée une impressionnante mais pataude London Suite au format XXL, Holkenborg nous ressert surtout le bourrinage percussif qui a fait le succès de son Mad Max: Fury Road, tout en portant une attention accrue à la thématique, plus développée mais pas mémorable pour autant. Tout ça n’est pas bien fin, mais pas vraiment honteux non plus.
|
|
Une ouverture pseudo-wagnérienne écrasante et, pour tout dire, assez risible de mocheté, et une approche globale plus mélodique qu’à l’accoutumée (petit compliment), laquelle vaudrait peut être quelque chose si elles ne peinaient pas autant à émerger d’une pâte orchestrale grossière et vite insupportable (gros reproche).
|
|
Assourdissant et pompier. A vouloir se convaincre qu’il peut écrire de la grand musique symphonique (Il peut pas. Du tout.), Holkenborg se la met à l’envers en s’interdisant la seule chose qui le distinguait : son ignorance – des codes hollywoodiens, de la composition, de la musique même ! – qui donnait la force de ses premières réussites.
|
|
Avec ses faux airs wagnériens de Walkyrie, le thème du percussionniste fou pour ce Mortal Engines est plutôt bien trouvé. Bien sûr, adeptes de la finesse, passez votre chemin, car c’est bourrin, voire bourratif sur la longueur, mais certains morceaux ont une belle tenue. Franchement pas si mal que ça !
|
|
Plus orchestral que d’habitude chez Junkie XL. D’ailleurs j’ai l’impression qu’il signe ses musiques plus classiques sous son vrai nom, comme pour Brimstone. En tout cas la mayonnaise prend et l’ensemble se savoure comme une bonne émulsion.
|