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Junkie XL pousse les VU-mètres dans leur derniers retranchements avec un barrage sonore qui n’a rien de musical. Les enceintes vibrent, les murs tremblent, les vitres se fendillent, et pourtant, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre.  |
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Junkie XL avait-il pour consigne quelque chose de plus sérieux que d’agresser tout conduit auditif de la manière la plus écrasante possible ? Ce qui est sûr en tout cas, c’est que tout cela ne répond strictement à aucun besoin de l’image ou du récit.  |
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Junkie XL radicalise et assèche quinze ans de musique de péplum à la Gladiator, et remet les compteurs à zéro avec ce disque qui, s’il a la difformité d’un monstre, en a aussi la repoussante beauté et la formidable pulsion vitale.  |
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On peut très simplement résumer la sensation qui se dégage de cette partition : « BRAAAAAAHHH ». Alors bon, pourquoi pas ? Mais non. Fun fact : l’auto correcteur veut absolument changer Junkie XL en Jaunie XL. Love it.  |
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Volontairement agressif, brouillon et assez laid : le genre de score qui aurait mérité un bon dégraissage. De la testostérone bien mal placée en somme.  |
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Celui-là, c’est mon chouchou du mois. Une révélation. Le boom boom woob woob (© Marque Déposée) dans toute sa splendeur. Avec une touche orientale d’une subtilité défiant des milliers d’années de compositions musicales. Putain que c’est bon !  |
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Nos chers spartiates gueulards sont de retour ! Dans leur sillage, le rock graisseux du premier opus n’a pas molli et balance ses riffs furibards avec toujours autant de délicatesse. Chastes oreilles s’abstenir.  |
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Comme on pouvait s’y attendre, le score rappelle celui de Bates pour le film précédent, avec force percussions électroniques et soli de cordes. Le tout aboutit à une bouillie qui passe avec les images, mais pas à l’écoute seule.  |