|
C’est toujours intéressant de voir Giacchino se frotter à un genre un peu nouveau pour lui, et profiter de l’occasion pour sortir de sa zone de confort, ce qu’il fait d’ailleurs sans hésitation, livrant un score tout de tension et d’atmosphères, aux timbres et textures très étudiés. Rien de majeur ou de très mémorable ici, mais le job est fait et bien fait.
|
|
Climat nocturne, éclairé par des sonorités métalliques, pour guitares électriques et petit ensemble instrumental. C’est assez rafraîchissant de retrouver le compositeur sur un terrain moins familier qu’à l’habitude. S’il n’est pas follement original, évoquant volontiers Burwell ou Beltrami, le résultat est suffisamment maîtrisé et roublard pour interpeler.
|
|
J’avoue je ne l’ai pas vu venir : pour un film avec des airs de polar ironique situé en Californie (enfin, à moitié…), je voyais déjà Giacchino affûter les médiators et nous ciseler un score hispanisant plein de groove. Macache oualou ! Atmosphérique et incolore, c’est à peine s’il y a même de la musique là-dedans !
|
|
Un curieux opus de la part de Giacchino qui utilise toute sa palette de nuances pour éviter le spectaculaire gratuit et installer une véritable ambiance et une identité musicale. La démarche perd malheureusement de son intérêt, le récit souffrant d’un gros essoufflement pour ne repêcher l’auditeur qu’à la toute fin.
|
|
L’album commence et se finit très bien. Mais entre les deux, c’est un peu trop atmosphérique à mon goût. Pourtant, Giacchino fait des efforts de timbres et de recherches sonores mais ça ne prend pas trop. Hormis l’ouverture de sept minutes et le dernier morceau de dix, ça patine.
|