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Silvestri a (enfin) retrouvé une inspiration intacte après une décennie en pointillés. Sa partition regorge donc de nombreux thèmes forts, de pièces lyriques et d’action propulsive à l’écriture rythmique implacable, et surtout d’un sens de la narration toujours intact. Espérons qu’il conserve cette nouvelle jeunesse pour le prochain Avengers.
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Cela fait tout de même sacrément plaisir de retrouver Silvestri sur un terrain qui lui permet, en plus de quelques clins d’œil, d’exprimer toutes les facettes (ou presque) d’un style façonné depuis plus de 35 ans. Le revers de la médaille est que l’ensemble n’atteint aucun sommet de cette carrière. Ceci dit on s’en contente plutôt bien, sourire aux lèvres.
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On pense parfois au James Horner d’Avatar, et c’est assez révélateur : prenant soin de faire entendre ses effets signatures – notamment avec les cuivres – Silvestri, malgré l’argument nostalgique du film, se plie aussi à l’air du temps, pour un résultat fonctionnel, mais rarement enthousiasmant. J’avoue, j’attendais un sursaut d’inspiration…
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Passé un thème principal passe-partout dans sa mélodie (mais aux variations réussies), on prend un pied démentiel dans les passages d’action tonitruants, renvoyant souvent au style énergique, tendu et percutant de Back To The Future. Les clins d’œil sont intelligemment intégrés. Du Silestri pur jus, très appliqué mais sans réel renouvellement.
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