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Peut-être le compositeur a-t-il eu affaire à un de ces réalisateurs effrayés par la musique, mais qui n’osent pas non plus faire complètement sans ? Quoi qu’il en soit, voici une partition essentiellement synthétique, très atmosphérique, débordant de reverb’, qui révèle une autre facette du compositeur mais ne présente pas d’intérêt notable hors film.
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En d’autres circonstances on aurait pu craindre le seul et bête cliché folklorique moyen-oriental, mais rien de cela sous les bons soins du toujours pertinent Éric Neveux : sa courte bande-son minimaliste aux sonorités contemporaines parvient, malgré la nature difficile du sujet, à conserver tout son long une adéquate luminosité bienfaitrice.
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Enormément de réverb’ ici, au piano, aux guitares électriques, aux cordes et même aux nappes et boucles électroniques. Comme souvent dans les films de procès, la musique se veut discrète, en filigrane. Ambiances flottantes, jeu sur les tempos très lent ou plus rapides… Malgré son aspect volatile, Neveux parvient à créer un cheminement narratif.
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Ces 25 minutes de score sont très orchestralement planantes, pour ne pas dire très atmosphériques. Ça doit faire son office avec les images, mais sans elles, la musique parait froidement clinique, morne et même, osons l’écrire, pas très intéressante.
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