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Nostalgie, quand tu nous tiens… Mais une nostalgie délicate, subtile, égrenée à petites touches, celle d’un piano omniprésent, accompagné seulement que quelques cordes sensuelles et d’une trompette solitaire et lointaine. Une nostalgie élégante qui touche à chaque instant de ce beau voyage musical. N’hésitez pas à vous laisser séduire !
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Laurent Eyquem semble emmitoufler son sujet d’une chaleur triste pour violoncelle, piano et quelques cordes, avec l’intervention ponctuelle d’une trompette un chouia jazzy, enfumée de vapeurs d’alcool. Simple et beau.
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Emmené par un piano sous influence voulue de celui du Hours de Glass, un précipité d’émotions d’autant plus fort qu’il est bref. J’ai souvent pensé à Rachel Portman et son Still Life. Eyquem en partage la simplicité, mais aussi l’âme, le dénuement d’une musique sans esbroufe qui ne cherche qu’à partager son vague à l’âme authentique et poignant.
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Difficile de décrire autrement la musique que par le titre même du film ! C’est une nostalgie très intérieure, intime, que brasse délicatement Eyquem grâce à au piano, au violoncelle et, de manière plus surprenante (et plus séduisante) une trompette jazz. Les notes coulent, fluides, dans ce court album, parfait pour se draper dans un spleen séduisant.
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Eyquem peut être parfois un peu déroutant. Là il touche au sublime avec une combinaison orchestrale des plus minimalistes (piano, trompette, violoncelle). C’est un très beau score, empreint d’une nostalgie (bah oui, ça ne s’invente pas) profonde où l’on sent poindre les meurtrissures du temps. Grave mais superbe.
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