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Un chouette score de Noël, très américain dans l’approche : on croirait presque entendre du David Newman, du Broughton ou même le Home Alone de Williams. C’est dire si les thèmes sont charmants et les orchestrations scintillantes de détails. Une impression renforcée par un excès de mickey mousing, fatiguant si l’album avait été plus long.
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Côté esthétique, Noël oblige, nous voilà en terrain (très) connu et attendu : à l’évidence, Gonet connaît donc son Tchaïkovski, et par ricochet son John Williams aussi, Home Alone en tête. Il y a bien quelques envolées orchestrales appréciables (en tout cas pour du cinéma français) mais, faute de tendresse, le tout a du mal à captiver réellement.
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Clochettes féeriques, voltiges violoneuses aussi imprévisibles que des galipettes de lutin, tout l’attirail du « christmas score » tel que de défini par les américains dans les 80s. Nos compositeurs rêvent de donner des ailes à des images à la hauteur de ce genre de musique. Elles font hélas cruellement défaut dans notre cinématographie…
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Chaleureuse et sautillante partition typique de Noël, toute simple et très directe, autant dans ses mélodies que ses arrangements. Aventure joyeuse, tour à tour tourbillonnante et touchante (piano solo), le tout emballé avec un amour du travail bien fait, certes sans surprise mais douillet et léger.
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L’ex-directeur musical de la Star Ac’ signe ici un score plein de fantaisie. Tout d’abord virevoltante, la partition s’enlise ensuite dans un mickey-mousing certes de circonstance, mais un peu facile… Dommage que la quasi-totalité des morceaux soit en dessous de la minute, ce qui empêche les développements thématiques.
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