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C’est un sauvetage inespéré que nous propose Intrada avec cette reconstruction minutieuse. Le bouillonnement créatif de Goldsmith, alors à son apogée, y annonce déjà certaines des merveilles à venir dans les années qui suivront. Certes, c’est un petit score pour un film qui ne le mérite pas, mais tous les fans de Goldsmith seront aux anges !
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Dépoussiérage et partielle reconstruction (l’électronique a été réenregistrée récemment) d’une partition concise et percutante, typique du Goldsmith des 70s. En faire un sommet de cette période féconde de sa filmographie serait exagéré, mais nul doute que cette proche parente de Twilight’s Last Gleaming et Capricorn One en satisfera plus d’un.
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Au moment où se réinventait tout à la fois l’épopée soap opera et la symphonie cinématographique héritée des romantiques, Goldsmith revisitait le cinéma SF anxiogène et angoissé des 70s, avant de servir, et avec quel éclat, cette nouvelle vague à travers ses Star Trek. Un document, pour un film de transition oublié.
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« Z’auriez pas un p’tit Goldsmith de derrière les fagots siouplé ?
– Ah si ! Z’allez voir, il est pas piqué des hannetons c’uilà ! Il est sec et bien nerveux !
– Très bien, c’est pile ce qu’y m’faut ! »
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J’avoue, c’est une découverte totale alors qu’il avait déjà édité par le passé. On y trouve ce qu’il y a de meilleur de son style 70s, avec ses futures orchestrations synthétiques des 80s. Une bonne pépite dans la droite lignée d’Alien.
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Un travail de restauration/recréation exemplaire et à saluer. La partition, sèche et dure, violente, aux motifs diaboliques annonce très clairement Capricorn One ou Alien, mais aussi, à travers ses éléments électroniques, de nombreuses partitions d’action à venir. La brièveté de l’album pourra cependant ternir l’enthousiasme de certains.
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Il faut vraiment être un die-hard fan de Goldsmith pour apprécier ce score plus qu’il n’est raisonnable. Car oui, c’est un petit score pour un petit film. Cependant, reconnaissons à Goldsmith le talent de savoir marier les sonorités étranges des synthés de l’époque avec un orchestre conventionnel. Ni radicale, ni épique, la musique laisse un peu froid.
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