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Le décor a beau être futuriste, c’est d’abord l’aspect swashbuckler qui a séduit JNH : on pourrait presque imaginer Errol Flynn au son des cuivres pétaradants et des grandes envolées aventureuses de cette énorme partition pour orchestre et chœurs, complétée d’un peu d’électronique et d’influences world music. Tout un programme !
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Des accroches thématiques, de solides séquences d’action, un certain sens du spectacle, mais aussi pas mal de remplissage, à l’image de cette parution. On imagine qu’alors le challenge était excitant mais le résultat n’en demeure pas moins inabouti et dénué du souffle qui emporterait tout. JNH a fait bien mieux depuis. A quand The Postman ?
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Elle a retrouvé son ample souffle saturé d’embruns, cette belle aventure, avec pour seule carte l’affiche rejetée de Struzan. Tout un symbole… JNH, lui, démontrait déjà cette habileté à mêler le symphonique hérité des 80’s avec les approches plus transversales émergentes dix ans plus tard, lui assurant encore un rôle de premier plan à Hollywood.
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Partition massive pour un film qui ne l’était pas moins et qui emporte facilement l’adhésion avec une énergie décoiffante (grâce à un thème d’aventure musclé) et des passages aux textures évocatrices presque new age. On y trouve le talent de conteur de JNH et sa capacité étonnante à mélanger des styles musicaux aux antipodes. Hardi les gars !
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Grand orchestre, chœurs, solistes ethniques, tout y est pour cette fresque dystopique des années 90. Superbement orchestrée, la musique de JNH est souvent intéressante et dynamique. Même les passages un peu plus atmosphériques éveillent l’intérêt. Du très beau travail.
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