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La recette du Newman à la sauce indienne n’est guère nouvelle. Bien sûr, cuisinée ici avec suffisamment d’entrain et de délicatesse, elle se déguste sans grimacer, même si on aimerait tout de même voir le chef s’essayer à autre chose plutôt que de mitonner ses plats les yeux fermés comme c’est ici le cas. Mais qui suis-je pour faire la fine bouche…
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Nouveau condensé des habitudes musicales du compositeur, avec en particulier les mêmes parfums indiens des récents Best Exotic Marigold Hotel : même superficielle, la sensibilité dont il fait preuve est toujours louable, mais engager le pilote automatique sans entrer de destination, c’est prendre le risque de tourner en rond…
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Une adorable partition d’un grande fluidité. On trouve côte à côte instrumentations indienne et un langage orchestral plus classique et européen. Au-delà de ça, ce sont les constants fragiles et chaleureux reflets émotionnels que Newman parvient à tirer qui forcent le respect, parvenant à toujours illustrer les tourments de l’individu.
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Après The Best Exotic Marigold Hotel, Thomas Newman revient dans le territoire des tabla, sitar et autre san-fur. Y mêlant un orchestre symphonique plus traditionnel (essentiellement des bois, des cordes, un piano et une harpe), la musique de Newman, malgré de trop nombreux morceaux courts, est fraiche et souvent espiègle et enjouée.
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