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Film sportif, drame, romance ? Probablement un peu des trois, et c’est aussi ce qui ressort de la partition. Britell laisse donc de côté l’époque (les 70’s) pour se consacrer aux enjeux émotionnels, culminant dans un troisième acte riche en envolées lyriques (sans pour autant faire du Bill Conti). Dommage que la prise de son soit si étouffée…
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Si on passe sur le sentimentalisme un peu fade et flou ainsi que le simple décor musical composé de jazz et d’hymnes, Britell suit une certaine tradition sportive de progressions combattantes multi-couches jusqu’à la résolution victorieuse attendue. Mais cela manque d’attaque, de coups réellement gagnants, et le tout reste dans le filet. Dommage.
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Le début de l’album est sympa, mais l’intérêt dramatique est véritablement lancé à mi-parcours. Le thème principal, cyclique, est très exploité et revêt des arrangements variés. Le mixage donne cependant un aspect écrasé à la musique, masquant parfois les détails. Mais cela n’empêche pas de se laisser prendre par la partie finale, finement menée.
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Un coup de cœur du mois : une musique légère, sensible, enlevée, référencée, bien écrite, empreinte de smooth jazz mais pas que… Le film raconte l’histoire du célèbre match exhibition entre Bobby Riggs, ancien joueur de tennis, et de Billie Jean King, joueuse n°1 au début des années 70. Confrontation unique pour une musique qui ne l’est pas moins.
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