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C’est la facette occidentale d’Hisaishi qui brille de mille feux dans cette belle partition orchestrale au lyrisme joliment suranné. Au-delà du romantisme qui en constitue le cœur, quelques petites fanfares joyeuses complètent cet adorable tableau. A noter, un décalque un peu trop voyant d’un fameux trio de Schubert. Mais sinon, que du bonheur.
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En cherchant à lier entre elles les trames de ce film, Hisaishi fait montre de beaucoup de tendresse envers les différents protagonistes. En résulte une partition colorée, parfois onirique, un brin fantaisiste, aux belles mélodies entêtantes. Dix ans après la sortie du film, la réédition de cet album est la bienvenue.
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Moins dense, voire moins épais que ce qu’Hisaishi compose aujourd’hui : orchestrations plus aérées, développements percussifs simples, interventions de solistes ne cherchant que le partage de l’émotion. On pense une fois ou deux à Barry, plus souvent à Tan Dun et Umebayashi : c’est un peu facile, sans doute, mais tellement lyrique, émouvant, vivant.
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La partition verse dans le penchant classique d’Hisaishi : thème principal romantique, gracieux et ample, décliné à loisir, différents motifs secondaires, instrumentations exotiques et immédiatement engageantes… On y sent encore l’influence de grands auteurs classiques. Sans réelle surprise, mais s’y plonger est toujours un plaisir.
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