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Rombi casse le moule de ses précédents scores pour le cinéma de François Ozon avec cette partition de thriller horrifique essentiellement électronique qui embrasse les clichés du genre sans vraiment y apporter une quelconque nouveauté. L’intérêt de ces courtes 21 minutes de musique, aussi vite écoutées qu’oubliées, s’avère donc très limité.
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Loin de moi l’idée de reprocher au duo Rombi/Ozon de vouloir sortir de sa zone de confort, mais truffer la jolie ambiance clinique d’une électro à la Cliff Martinez s’avère être pour le film une fausse bonne idée, un peu too much pour fonctionner réellement. L’idée passe néanmoins mieux en écoute isolée, Rombi s’acquittant de sa tâche avec soin.
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Rombi poursuit son compagnonnage avec Ozon, et son univers musical correspond finalement parfaitement à celui du cinéaste : des sujets intriguants, un flirt avec la transgression, mais au final, un déficit de radicalité, un manque de vraie folie, bref, pas l’audace d’aller là où il faudrait. Dommage.
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Court et ne ressemblant pas à son auteur, cet amant-là trouble les pistes tracées par Rombi jusqu’à aujourd’hui. Même si l’on reste un peu sur sa faim, la démarche est pertinente.
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Bref album d’une vingtaine de minutes dans lequel la musique est essentiellement axée sur le suspense, utilisant des artifices (volontairement ?) très communs aujourd’hui, mêlant cordes et nappes/pulsations électroniques. Efficace dans ses détails (jeu des cordes) mais peu mémorable considéré dans son ensemble.
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