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Comme on a déjà pu le remarquer par le passé, Balfe est souvent plus à l’aise dans l’illustration intimiste (American Hero, Home, Blackwood) que sur des blockbusters indigestes. Au-delà des cordes lentes et du piano triste, on remarque en particulier ici un joli travail sur les chœurs. Un score compétent à défaut d’être particulièrement notable.
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Balfe adopte dans l’ensemble un ton assez mesuré pour piano, cordes et quelques interventions chorales, dans un registre à la mélancolie appréciable quoiqu’un tantinet insistante, jusqu’à un final très Glass. La démarche séduit plutôt mais la réalisation aurait gagné à être plus équilibrée, notamment de côté d’une prise de son un peu trop pâteuse.
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On ne peut pas dire que la musique ne créé pas une certaine atmosphère, recueillie et concernée, mais c’est d’un paresseux… À peine composé, on avance suivant deux modes : accords de piano sur note tenue aux violons, ostinati enlevés de cordes pour créer de la tension. Ah ça, Balfe ne cède pas aux clichés de la musique de film historique…
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Élégante partition pour cordes, piano et nappes électroniques. Balfe y fait briller le violoncelle, mais les passages avec vocalises paraissent un peu présomptueux, et l’ombre d’Interstellar se fait parfois sentir. Malgré le soin général, une impression de superficialité se dégage, comme si la musique n’effleurait qu’une seule facette de la figure historique.
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