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Un chouette effort de la part d’un des chefs les plus réputés d’Hollywood, qui rend ici hommage à ses collaborateurs habituels, de Christopher Young (pour le thème principal) à Danny Elfman (pour le suspense) en passant par JNH (pour l’emphase dramatique). L’album se déroule agréablement, sans lassitude, et donne envie d’y revenir.
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Pour rendre service ou se faire plaisir, l’orchestrateur/chef se fait compositeur le temps d’un documentaire. En découle une musique équilibrée mais alignant nombre de gimmicks entendus chez d’autres : mécanique générale tendance Elfman, motifs suspendus de cordes ou de piano très JNH, staccato et arpèges de harpe un brin Beltrami.
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Pete Anthony effleure ici parfois JNH, Chris Young (surtout) et Beltrami, sans les régurgiter. Le motif/thème principal est exploité avec insistance et intelligence, rendant l’ensemble aussi cohérent que captivant. L’album se tient avec un sacré aplomb. Quand une musique de documentaire se la joue thriller de premier ordre !
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Une musique de documentaire, c’est toujours un peu casse-gueule, mais Anthony s’en sort ici avec les honneurs. Sa musique n’évite certes pas certains clichés (ostinato de cordes un peu passe-partout pour le suspens) et quelques redites, mais l’ensemble, porté par la harpe, le piano et les cordes, bien entendu, est très agréable et bien écrit.
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