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A force de bosser sur des projets à l’intérêt inversement proportionnel au succès public des films, le style même de Lennertz est en train de changer. Ici, il ne fait guère plus que du Trevor Rabin : c’est propre, mais sans passion et vite oublié. Espérons qu’il trouvera bien vite un film capable de le sortir du creux de la vague ou il va finir par se noyer.
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Au vu du sujet (Alerte à Malibu) et du réalisateur (Horrible Bosses, Identity Thief), pouvait-on attendre autre chose que ce genre de musique orchestrale mêlée d’une bonne part d’éléments électro tendance hip-hop ? Le compositeur n’est pas un manche, on le dit régulièrement, mais tout ceci est fonctionnel et pas follement enthousiasmant.
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Je ne sais pas pour vous, mais je commence à avoir sérieusement pitié de Lennertz. C’est vraiment dommage de confondre divertissement et insipidité. Avec un peu d’efforts, y avait un truc cool à faire.
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Score à la cool, entre comédie d’action et thriller estival, Lennertz s’amuse une nouvelle fois à mélanger des genres disparates et à faire appel à des artistes de la scène hip hop et électro. On navigue en eaux Shapiro-Tyleresques, avec boucles à gogos, gros orchestre, guitares grasses, piano en écho… Totalement superficiel et étonnement détaillé. Sympa !
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Le score comporte pas mal de rythmiques et de sonorités bien dans la vague du temps (attention, le premier morceau risque de vous faire saigner des oreilles !), et l’orchestre arrive rarement à mettre la tête hors de l’eau. Alors, oui, c’est efficace et remuant. Mais on peut regretter le manque d’imagination, la faute à un cahier des charges bien trop balisé.
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