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Loin de la musique de polar français tendance série B à laquelle on pouvait s’attendre, Bolling nous promène entre tragédie et romance avec une élégance encore rehaussée par l’usage de figures baroques magnifiquement assimilées à la partition. Le Gitan ajoute quant à lui une touche de fantaisie grâce à jazz manouche vivifiant et décontracté.
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Quel beau travail que celui de Bolling qui, pour Trois Hommes à Abattre, parvient à renforcer magistralement l’aspect tragique et implacable du récit au travers, notamment, d’un thème principal oppressant particulièrement réussi, s’inspirant de formes baroques pour rythmer les poursuites. Le jazz manouche du Gitan est un exercice plus léger.
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Entre guitare manouche pleine d’authenticité et envolées romanesques émouvantes, les amateurs de musique mélodique typée et incarnée avec sentiment ne doivent pas manquer cette nouvelle preuve du talent protéiforme d’un Bolling certainement pas reconnu comme il le mérite parmi les compositeurs de sa génération.
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Encore une belle édition chez Music Box, dont la plus grosse et intéressante partie est le score de Trois Hommes à Abattre : un thème principal somptueux et un clavecin pour faire frémir Hellboy. Le Gitan, ce n’est pas de la gnognote non plus, juste un poil en dessous niveau intérêt.
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Le sens de la mélodie et les partis pris instrumentaux du père Bolling font mouche. Encore un exemple de « l’exception » et du savoir-faire français dont on se régale à chaque fois !
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Un double programme qui inclut donc du polar franchouillard mode Claude Bolling qui abat ses 3 notes avec classe et une note gitane plus légère et rafraichissante. Tout ça sent le bon vieux temps des moumoutes et des moustaches qui assurent.
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Doublé de Bolling très vite épuisé chez l’éditeur, le premier score est d’un classicisme aussi inattendu que bluffant, aux couleurs très évocatrices, au cheminement dramatique tout simplement imparable. Puissant ! Le second, plus attendu de la part son auteur, n’en demeure pas moins une plaisante et légère friandise à la guitare façon Reinhardt.
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Sans doute la partition la plus herrmannesque (surtout dans le traitement des cordes) de Claude Bolling, Trois Hommes à Abattre sort des sentiers du jazz tant prisé par son auteur. Tout le contraire du Gitan qui balance entre swing et jazz manouche avec une certaine virtuosité.
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