|
Toujours chez lui dans ce type d’intimité décontractée, Brion se promène avec aisance au gré de petites vignettes aux instrumentations économes mais inventives. Cela dit, il a tant exploré ce style qu’il tourne un peu en rond, et il est donc plus que temps qu’il se tourne vers des projets lui permettant d’explorer d’autres facettes de sa créativité.
|
|
« Un menu Brion s’il vous plaît, sans supplément de minutage et avec un Burwell light, une portion de synthés allégés et une sauce pop-rock avec pointe de folk. » Mais non, ce n’est pas forcément désagréable, un fast food de temps à autre, surtout quand c’est plutôt léger et pas trop mal fait comme ici.
|
|
Rien de bien neuf dans la petite boutique indé de John Brion, mais que voulez-vous, je suis un habitué, et je sais pourquoi je viens. Approche folk-rock et mélodies douces-amères, qu’on consommera sur place, tant le menu est vite avalé et peu consistant.
|
|
Un bref album qui se révèle très engageant, mêlant petit ensemble et synthétiseurs, la tonalité jazz côtoie une écriture dramatique décalée, rappelant Elfman et Burwell. Et le motif au piano du générique, à la fois ridicule et inquiétant, reste bien en tête !
|
|
Un score court (25 minutes) qui navigue allègrement et avec malice entre classicisme et jazz. L’inclassable Brion met en avant une section de cordes et un piano tantôt feutré tantôt éclatant. Il balance entre légèreté et gravité avec une certaine aisance. Plutôt rafraichissant.
|