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Un excellent (mais largement oublié) effort de la part du roi de la série B fauchée, qui retrouvait pour l’occasion H.P. Lovecraft et Stuart Gordon. Goldsmith et Herrmann ne sont jamais très loin, et les effets électroniques ajoutés à l’orchestre achèvent de donner à la partition une patine horrifique comme on n’en fait plus de nos jours.
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Les approches de Band ont toujours plus ou moins consisté en un genre de patchwork de celles de certains de ses aînés (Herrmann et Goldsmith en tête) mais il y a aussi un hédonisme mêlé d’une indéniable sagacité qui n’appartient qu’à lui : s’il convient ici de ne pas porter cela aux nues, il serait tout autant malvenu d’en mésestimer l’impact.
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Une vraie madeleine, screaming et mad, cuisinée pendant l’âge d’or du trio Band/Yuzna/ Gordon : suspense vaporeux, horreur synthétiques, clochettes pour danses macabres, roulements de tambours, jump scares et un son inimitable résumant toute une époque. De toute façon, si c’est votre genre de nostalgie, vous l’avez déjà commandé.
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C’est marrant, je n’avais pas de souvenir de la musique. Je connais pourtant bien le film. Et puis à l’écoute tout m’est revenu. Ce n’est pas le meilleur Band, mais ça fait tout de même partie de ses scores honorables qui seraient aujourd’hui remplacés par des boucles de samples interchangeables. Si vous aimez le bonhomme, jetez-vous dessus.
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Classique parmi les classiques dans la discographie de ce filouteux de Richard Band, capable de plagier à outrance comme de faire preuve d’une élégance aussi saugrenue que bienvenue.
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Richard Band, c’est le mec qui te refait la vie avec trois bouts de ficelle et son synthé en bandoulière. Enfin ici, il te fout plutôt la pétoche en tout tranquillité, grâce à son écriture hyper efficace. Donc bien au-delà de la sonorité de son époque, ça reste un vrai plaisir d’écoute.
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Solide pupitre de cordes, harpe, piano, percussions variées et synthés : voilà l’attirail simple qui permet à Band de creuser un passage musical vers un univers aussi grotesque et perverti que mystérieux et attirant, très inspiré par Herrmann et Jerry Goldsmith. Restauration sonore exemplaire et menus ajouts disséminés tout du long fort bienvenus.
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Cette adaptation de Lovecraft offre à Band la possibilité d’écrire un score orchestral (une quarantaine de cordes, harpe, piano, percussions…) avec quelques touches synthétiques fort bien venues. Un score qui se hisse au niveau de The Pit And The Pendulum, en moins lyrique et plus atonal certes, mais ce qui n’est pas un mince compliment !
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